• Cette partie décrit les différents types de relation qui existent entre les individus.

     

     

     

    Observ. 1.1 - Chaque individu a deux niveaux: l'un concerne son exigence (besoin, désir) et l'autre sa capacité d'action. (force et savoir-faire)

    • Relation d'autonomie: l'individu est capable de satisfaire ses propres exigences sans l'intervention d'un autre.
    • Relation de réciprocité : l'individu échange ses capacités contre celles d'un autre dans le but que les exigences de chacun soient satisfaites.
    • Relation de domination un individu capable exploite les capacités d'un autre individu pour satisfaire ses propres exigences.
    • Relation de dépendance : un individu incapable de satisfaire ses propres exigences demande de l'assistance auprès d'une personne capable.

     


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    Systémique de la Vie Humaine est une série de réflexions sur les rapports fondamentaux entre les grands axes de la vie humaine. Au départ, cette réflexion s’appuie sur un modèle de base dont la simplicité me permettra d'élaborer progressivement des idées plus complexes tout en conservant une vision globale.

    Légende :

    • Le cercle désigne l’environnement dans lequel sont placés des individus (A, B et C).
    • Les flèches blanches entre ces individus désignent leur relation.
    • Les flèches qui partent de chaque individu en direction du cercle désignent leur action par rapport à l’environnement.
    • Les flèches noires qui partent du cercle dans la direction des individus désignent les événements qui se produisent dans l’environnement et les influencent.

     

    Observations

     

    Observ. 1.1 - Ces trois individus partagent le même environnement.

    Observ. 1.2 - Chaque individu inter-agit avec celui-ci.

    Observ. 1.3 - Chaque inter-action produit des événements qui modifient son état.

    Note: Ceci permet de distinguer les événements qui sont produits par les individus de ceux qui ne le sont pas.

    Concl. 1.1 - Lorsqu'un individu agit sur l'environnement il modifie son état, non seulement pour lui-même, mais aussi pour les autres individus. Ceci constitue l'essence de tous les conflits sociaux car chaque individu qui interagit avec l'environnement désir l'adapter à son image. (conflit primaire)

    Le conflit primaire est le fait que les individus ont des désirs différents à l’endroit d’un seul et même environnement et qui ne peut être dans deux états à la fois.

     Ceci amène à la notion de territoire qui est un concept intermédiaire entre l'individu et l'environnement puisqu'il s'agit d'une part d'environnement rattaché à un  individu ou à un groupe d'individus.  Avec le territoire chaque individu dispose d'un environnement qu'il peut librement adapter à son image sans entrer en conflit avec un autre individu.  En cela le territoire constitue une façon symbolique de résoudre le conflit social entre individus ou groupe d'individus.  (pour autant que ses limites soient respectées.) 

     

     

    Observ. 2.1 - Le territoire est le partage de l'environnement entre individus.

    Observ. 2.2 - La conséquence d'une action n'est pas limitée par ce partage symbolique.

    Il est logique d'envisager la relation entre individus par rapport à leur territoire respectif :

    • Où est la limite ? (accord)
    • L'un as-t-il franchi la limite ? (établir un fait)
    • L'acte de l'un a-t-il eu une conséquence sur le territoire d'autrui ? (nuisance)

    Concl.2 - Le territoire définit un espace dans lequel l'individu a le droit de définir ses propres règles, d'organiser l'environnement à son image. Néanmoins il reste une limite symbolique *dont la réalité ne tient pas compte et qui doit être connue et reconnue par les autres individus pour être respectées. *La conséquence de certains actes ne s'arrête pas à la frontière entre deux territoire.

    Ceci démontre que la notion de territoire est en soi insuffisante à résoudre le conflit primaire et qu'il est nécessaire d'avoir recours à un accord entre individus.

    Lorsque plusieurs individus décident ensemble d'une image commune de l'environnement, il se crée un consensus. Le consensus est une norme collective sur l'environnement dont chaque individu ayant participé à sa formation est le garant. La reconnaissance et le respect du territoire de chaque individu s'inscrit nécessairement dans un consensus qui définit le territoire commun (propriété public)  et le territoire individuel (propriété privée).

     

     

     

    En cours


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  •  <= version audio      

    Le verbe décrit l'action.

    Si j’ai continuellement des idées noires alors je suis dans l’acte de déprimer. Mais s’agit-il d’un simple terme générique qui vise à catégoriser la nature de mes pensées ou s’agit-il d’une véritable action qui produit en masse des pensées de cette nature ?

    Cette question est importante, car selon la réponse l’idée de changer a des implications totalement différentes. Dans le premier cas il serait nécessaire de lutter contre d’innombrables pensées différentes, c’est-à-dire de changer chaque pensée négative en fonction l’objet précis qu’elle désigne. Dans le second, il suffirait de changer l’acte de déprimer pour cesser de produire chacune de ses pensées.

    A quel niveau suis-je ?

    Imaginer que je sois dans le cas où je décide de lutter contre chaque pensée négative sans remettre en question l’action de déprimer qui produit ces pensées. Alors je lutterais contre le produit de ma propre mon attitude.

    Par analogie avec un comportement extérieur cela reviendrait à lutter contre l’effet de mes propres actes. Imaginer que je sois systématiquement agressif avec les gens et qu’ils répondent agressivement pour se défendre. Mieux vaut-il lutter contre chaque personne qui se montre agressive parce que je suis moi-même inconscient de l’être ou cesser d’être agressif pour qu’ils se montrent plus courtois avec moi ?

    Vous connaissez sûrement la réponse. <o:p></o:p>

     


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  • Dans le domaine du développement personnel et de la psychologie pratique (clinique) nous pouvons constatez aujourd'hui l'émergence d'une très grande variété de méthodes différentes. Cela n'est pas sans poser de problème lorsque nous souhaitons nous engager dans un changement personnel en suivant les conseils d'un tiers.<o:p></o:p>

    Quelle méthode choisir ? <o:p></o:p>

    Face à un tel choix, il est normal que le doute s'installe pour plusieurs raisons:<o:p></o:p> 

    Le Prix

    Ceux qui dispensent ou enseignent ces méthodes le font parfois à des prix exorbitants. Ici plusieurs préjugés entrent en ligne de compte, notamment l'idée fausse que ce qui est cher est nécessairement de qualité et fonctionne mieux. Si autrefois le prix avait un rapport avec la qualité du produit, aujourd'hui il est devenu un outil de marketing. <o:p></o:p>

    Il est nécessaire de bien distinguer le contenu de la méthode de la façon d'en faire la promotion.(marketing) Un moyen couramment utilisé consiste à bien garder son "secret de fabrication", à exposer tous ses bienfaits en veillant à ne donner qu'un bref aperçu de son fonctionnement.<o:p></o:p>

    C'est notamment le cas de certains livres dont le contenu explique la méthode de façon incomplète avant de vous renvoyer finalement à la possibilité de faire des séances, stages et formations coûteuses. (sans garantie de résultat) sous prétexte qu'elle ne peut être pratiquée seul.

    A prendre en considération :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>"Le prix n'est pas le reflet de la qualité. Il existe des méthodes dont le potentiel d'efficacité n'a strictement rien à voir avec son prix."<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>"Suspectez la présence d'intérêts mercantiles si le contenu réel de la méthode est dissimulé au point de vous empêcher  d'exercer votre sens critique"    

    L'Efficacité

    Cet aspect est sans doute le plus délicat. La méthode est-elle efficace ? Il n’y a pas de réponse absolue à cette question en-dehors du fait que l’individu l'essaie.

    La science, qui aujourd’hui est devenue sous certains de ses aspects le département de la justice et police du savoir, prétend évaluer l’efficacité des méthodes. Pour qu’une méthode soit jugée efficace elle doit répondre favorablement à une majorité de cas par comparaison à un groupe témoin dans lequel il est pratiqué une fausse méthode.<o:p></o:p>

    Mais que dire de son efficacité pour une minorité de personnes avec qui une méthode a parfaitement fonctionné ? 

    La science suggère que si cela ne fonctionne pas dans une majorité de cas identiques par rapport à un groupe de contrôle, cela ne fonctionne pas du tout. Et dans le cas où cela fonctionne pour quelques personnes cela est dû au hasard ou à l'effet placebo (explication fourre tout). Ceci nous conduit à la considération inverse.

    Les témoignages de personnes pour qui une méthode a fonctionné tendent à suggérer au contraire qu’elle fonctionne pour tous. La collecte de témoignages est d’ailleurs souvent utilisés comme moyen de convaincre. C'est à ce niveau que l'étude scientifique tempère les généralisations abusives. Mais doit-on nier pour autant la véracité de ces témoignages face aux critères scientifiques ?

    Dans les deux cas, cela revient à occulter une chose essentielle dans la pratique de toute méthode : l’individu lui-même.<o:p></o:p>

    La preuve par l’évaluation scientifique ou par le témoignage semble partager la croyance commune que si une chose fonctionne dans un cas, elle doit nécessairement fonctionner dans plusieurs cas identiques pour être vraie. Mais les apparences suffisent-elles à juger quand les cas sont réellement identiques ? Je ne le pense pas. <o:p></o:p>

    La possibilité qu’à des mêmes aboutissants (apparences) correspondent des tenants différents ne semble pas vraiment considérée dans l’étude de l’efficacité d’une méthode. 

    C’est pourquoi j’envisage la notion de méthode comme étant le cheminement particulier d’un point de départ à un point d’arrivée personnel.  Ce qui signifie qu’aucune méthode figée ne peut prétendre être universel et fonctionner pour tous le monde.

      A prendre en considération :

     « L’efficacité d’une méthode est relative car aucune méthode ne peut tenir compte des conditions initiales dans lesquelles se trouve l’individu. » <o:p></o:p>

     


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